Conseil et gestion administrative d'entreprises

Profitez d’un accompagnement pour la gestion administrative de votre entreprise.

Les chefs d’entreprises, commerçants, artisans, prestataires de services, professionnels libéraux, agriculteurs ou viticulteurs, doivent être en mesure de répondre à de nombreuses questions qui ne rentrent pas nécessairement dans leur champ de compétence.

Dès la création, l’entrepreneur doit prendre des décisions qui nécessitent une connaissance approfondie de la fiscalité, de l’organisation administrative, de la gestion financière, de la comptabilité, du droit et de bien d’autres domaines qui ne font pas partie de leur métier.

Plus tard, et tout au long de son activité, il lui faudra s’assurer que les choix effectués au lancement de l’entreprise sont toujours les bons. Il sera important pour lui de savoir si son statut initial est en correspondance avec la situation actuelle de son entreprise.

Se tenir informé, faire évoluer sa structure pour qu’elle reste performante et compétitive relèvent d’une importance capitale pour le chef d’entreprise.

Il aura également le souci constant de s’assurer de sa sécurité au regard des textes en vigueur afin d’éviter lors d’un contrôle administratif, d’un incident ou d’un accident, toute mauvaise surprise pouvant causer des dommages tant à lui-même qu’à son activité.

La relation de proximité et de confiance qu’il aura avec ses conseillers et la mise à disposition d’outils simples et efficaces pour gérer son activité seront tout naturellement des priorités pour celui qui a la charge du bon fonctionnement de son entreprise.

Vous souhaitez être accompagné dans la gestion administrative de votre entreprise ?

À quelles étapes est-il possible d'être accompagné par Enorga ?

Création et reprise d'entreprise

Vous créez votre entreprise ou en reprenez une, nous vous accompagnons durant les différentes étapes du lancement de votre activité (statut juridique de l’entreprise, régime fiscal, statut du chef d’entreprise, formalités…)

Formalités administratives

Vos formalités administratives notamment fiscales peuvent être réalisées avec l’assistance d’un de nos fiscalistes.

Fin de carrière

Vous êtes en fin de carrière et vous avez manquez d’information, nos formations, nos webinaires et notre personnel peuvent répondre à vos demandes.

Tout au long de votre activité

Tout au long de l’évolution de votre activité vous aurez besoin de renseignements, d’informations, d’accompagnement nous disposons du personnel pour répondre à votre demande

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Gestion administrative et financière : vos questions

Un professionnel libéral a-t-il l’obligation d’ouvrir un compte bancaire professionnel  ?
Qu’est-ce qu’un compte bancaire professionnel ?

Un compte bancaire professionnel est un compte ouvert dans une banque qui va être dédié à votre activité libérale

Contrairement aux idées reçues, détenir un compte bancaire dédié à son activité professionnelle ne signifie pas souscrire à une offre bancaire réservée aux professionnels (toujours plus onéreuse).

Il vous est tout à fait possible d’avoir un compte courant dans une banque, sans souscrire à tout une offre de services proposés, il suffit que la convention bancaire signée ne vous interdise pas de réaliser des opérations professionnelles avec ce compte.

Selon le statut de votre entreprise, l’ouverture d’un compte bancaire dédié à votre activité professionnelle peut être obligatoire au moment de son immatriculation.

C’est le cas notamment des sociétés comme l’EURL, la SA, la SARL ou encore la SAS… Le capital social devra être déposé sur ce compte.

Attention ! si les entreprises individuelles sont exemptées de cette obligation, les micro-entrepreneurs ou auto-entrepreneurs ont l’obligation d’ouvrir un compte bancaire dédié à leur activité professionnelle lorsque le chiffre d’affaires dépasse 10 000 € pendant deux années consécutives.

Conseil : même si l’ouverture d’un compte bancaire dédié n’est pas obligatoire dans certains cas pour les professionnels libéraux, nous vous conseillons très fortement d’en ouvrir un pour plusieurs raisons :

  • Séparer vos opérations financières professionnelles et vos opérations personnelles, rend plus facile la gestion de votre trésorerie, et la tenue de votre comptabilité

  • En cas de contrôle fiscal, si vous n’avez pas de compte dédié, l’Administration fiscale est en droit d’étudier vos comptes bancaires personnels et aura accès à toutes vos opérations financières.

  • Permet de bénéficier de services dédiés aux professionnels, comme une autorisation de découvert, taux préférentiel pour un emprunt ou acquisition d’un terminal de paiement.

 

Je suis un professionnel libéral, comment puis-je déduire mes frais de véhicules ?

Vous avez deux possibilités pour déduire vos frais de véhicules utilisés dans le cadre de votre activité libérale :

  • Soit déduire l’ensemble de vos dépenses pour leur montant réel et justifié (carburant, assurance, entretien, réparations, loyers de crédit-bail, …).
  • Soit évaluer vos frais à l’aide du barème kilométrique forfaitaire publié par l’Administration fiscale chaque année.

Attention ! votre choix s’applique obligatoirement à l’année entière et à l’ensemble des véhicules utilisés à titre professionnel.

Si vous utilisez plusieurs véhicules ou si vous changez de véhicule en cours d’année, il n’est pas possible de comptabiliser les frais réels pour le premier véhicule et utiliser le barème kilométrique pour le deuxième véhicule.

A l’inverse, si l’option pour le barème kilométrique a été formulée au 1er janvier, la forfaitisation devra s’appliquer pour le nouveau véhicule.

L’option peut être reconsidérée chaque année.

Le barème kilométrique BNC s’applique uniquement aux véhicules de tourisme. Par conséquent, les véhicules utilitaires et les poids lourds sont exclus de ce dispositif.

Vous devez être en mesure de justifier à tout moment de la réalité du kilométrage parcouru à titre professionnel de votre véhicule. Cette base de calcul sert aussi bien pour l’utilisation du barème kilométrique que pour la déduction des frais réels.

Pour l’administration fiscale, la justification de kilométrage parcouru à titre professionnel peut être apporté par tous moyens, à condition que le nombre, l’importance et la nature professionnelle des déplacements soient déterminés avec une exactitude suffisante.

La production d’un agenda professionnel précis et détaillé peut constituer une justification du kilométrage professionnel. Les factures d’entretien et réparation, d’achat ou de vente de votre véhicule à usage professionnel ne sont pas suffisantes.

Du côté de votre comptabilité, les deux modes de déduction, réel ou forfaitaire, sont exclusifs l’un de l’autre. Ils ne peuvent ni coexister si plusieurs véhicules sont utilisés, ni être appliqués successivement au cours d’une même année. Par conséquent, le barème forfaitaire est exclusif de toute comptabilisation à un poste de charges des dépenses couvertes par le barème.

Ces dites dépenses peuvent être inscrites au compte « prélèvements personnels » ou « compte de l’exploitant » de votre comptabilité.

 

J’ai acheté un ordinateur, comment puis-je le déduire ?

Vous avez acquis un ordinateur au cours de votre exercice comptable.

Son prix d’achat est inférieur à 500 € HT, vous pouvez le porter directement en charge déductible de vos recettes professionnelles.

En revanche, si son prix d’acquisition est supérieur à 500 € HT, ce matériel informatique devra faire l’objet d’une déduction échelonnée dans le temps, appelée amortissement, et calculée sur la durée normale d’utilisation, elle-même déterminée d’après les usages.

La durée d’amortissement communément admise par l’Administration fiscale pour cette nature de bien est de 3 ans.

 

Qu’est-ce que le régime de la déclaration contrôlée ou le régime réel ?

Dans le cas de la déclaration contrôlée, vous êtes soumis à un régime réel d’imposition, vous permettant de déduire vos charges de vos recettes professionnelles. Vous serez imposé sur le bénéfice éventuellement réalisé (recettes-charges).

Si vos recettes sont supérieures à 77 700 € HT (seuil applicable de 2023 à 2025), vous relevez obligatoirement du régime de la déclaration contrôlée.

Si vos recettes sont inférieures à 77 700 € HT, vous relevez de plein droit du régime de la micro-entreprise. Cependant, vous pouvez opter pour le régime réel si celui-ci s’avère plus intéressant.

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